Retopia : la plus grande vente aux enchères du monde au profit de la nature est ouverte
3 Belges fortunés sur 4 font un don à une bonne cause au moins une fois par an
17 novembre 2022
Bruxelles, le 17 novembre 2022 – Go Forest, l'entreprise belge ayant pour ambition d'accélérer la reforestation, présente aujourd'hui les chiffres de son enquête explorative dédiée à la volonté qu'ont les Belges fortunés d'investir dans de bonnes causes. Il en ressort que 75 % d'entre eux font un don à l'une d'elles au moins une fois par an. La décision de soutenir une bonne cause se base sur la transparence, l'impact et la fiabilité de l'organisation. Cette enquête a été menée à l'occasion du lancement de Retopia, un partenariat entre Go Forest, l'artiste belge Arne Quinze et le bureau de conseil pour les projets climatiques South Pole. Par le biais de différentes actions, notamment la plus grande vente aux enchères du monde au profit de la nature, le projet a pour but de lever des fonds afin de restaurer considérablement la forêt atlantique au Brésil.
Il s'agit, avec la forêt amazonienne, du plus important écosystème de notre planète. Cependant, la déforestation l'a réduite à moins de 15 % de sa superficie d'origine. Mais elle reste malgré tout l'un des endroits les plus importants pour la biodiversité. On estime qu'elle abrite 2 420 espèces de vertébrés et 13 000 espèces d'arbres, soit 18 % de toutes celles qu'on trouve sur Terre, la moitié n'existant nulle part ailleurs. Elle génère en outre 80 % du PIB du Brésil et fournit de l'eau à plus de 125 millions de personnes. La ville de São Paulo et ses 22 millions d'habitants se trouvent également au sein de ce biome.
L'objectif ultime : 8,18 millions d'hectares de nouveaux arbres
Idéalement, Retopia devrait planter 8,18 millions d'hectares de nouveaux arbres, ce qui permettrait à la forêt atlantique de revenir à environ 34 % de sa superficie d'origine et d'être considérée comme « restaurée ». « Soyons honnêtes : nos ambitions sont énormes. Mais elles sont cruciales pour sauver la forêt atlantique », explique Sarah Parent, CEO et cofondatrice de Go Forest. « L'objectif principal de Retopia est de créer des couloirs forestiers qui relieraient les zones fragmentées entre elles. Une étude montre que la préservation de 30 à 40 % de la forêt aux endroits critiques suffirait déjà à augmenter les chances de survie des espèces menacées. Nous nous penchons donc sur l'élaboration d'une carte idéale de couloirs, où la forêt redeviendra un seul tout et où la nature pourra reprendre ses droits, comme avant, et ce, pour le bien des populations locales, de la faune et de la flore. »
40 % font un don via leur entreprise
Le succès de Retopia dépend d'investissements dans diverses activités, telles que la plus grande vente aux enchères du monde au profit de la nature qui sera bientôt organisée au Brésil. Mais qu'en est-il de la volonté des Belges fortunés à investir dans les bonnes causes ? Elle semble être au beau fixe, car d'après l'enquête de Retopia, 3 sur 4 d'entre eux font un don plus d'une fois par an. Parmi eux, 60 % optent pour un montant annuel fixe, tandis que 40 % préfèrent soutenir des bonnes causes ad hoc. Les dons se font en grande partie à titre privé, mais 40 % les versent aussi via leur entreprise, car c'est ainsi que les ressources financières peuvent avoir le plus d'impact. L'avantage fiscal joue en outre un rôle évident dans ce choix.
L'enquête montre également que les dons ne sont pas vraiment planifiés, mais se font surtout en fonction de la transparence quant à l'utilisation des fonds, de la fiabilité des personnes impliquées et de l'impact au moyen d'une communication claire sur les résultats d'une bonne cause. Plus les revenus des personnes interrogées sont élevés, plus elles accordent d'importance à ces facteurs et veulent connaître la personne qui se cache derrière l'organisation.
Les premiers Retopians sont connus
Retopia cible un public international, comme on peut le voir avec les premiers « Retopians ». Le premier d'entre eux est Arne Quinze, l'artiste belge dont l'œuvre se nourrit du pouvoir de la nature et qui considère le Brésil comme sa deuxième maison. Arne Quinze : « J'essaie de montrer aux gens la beauté et la diversité de la nature, pour qu'ils prennent conscience que nous devons tout mettre en œuvre pour la préserver. Nous devons agir sur-le-champ. Via Retopia, je veux attirer l'attention de chacun sur le fait que l'avenir de notre planète relève de notre responsabilité à tous. La nature ne connaît pas de frontières. »
La présentatrice météo flamande Jill Peeters soutient également le projet. Et les premiers Retopians du monde des entreprises, tels que Geberit et Agfa, ont déjà adhéré à l'initiative.
Plus d'infos à propos de Retopia
Tout le monde peut désormais contribuer à Retopia et devenir Retopian via www.retopia.world.
Où vont les dons ? Près de 70 % des dons servent directement à des activités de reforestation, environ 15 % vont à la technologie pour la transparence et la communication, et les 15 % restants couvrent les frais généraux, y compris les activités de contrôle.
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A propos d'Arne Quinze
Arne Quinze est un artiste contemporain belge, peintre et sculpteur. Son travail va des petits dessins et peintures aux sculptures de taille moyenne en passant par les installations massives. Né en Belgique, Quinze vit et travaille actuellement à Sint-Martens-Latem, une ville proche de la ville belge de Gand. Au début de sa carrière, dans les années 1980, il était un artiste de graffiti. Il s'est toujours interrogé sur le rôle de nos villes et a commencé sa quête pour transformer les villes en musées à ciel ouvert. Son travail a rapidement évolué du Street Art à l'Art Public avec des thèmes récurrents d'interaction sociale, d'urbanisation et de diversité.
Le monde d'Arne est animé par la puissance de la nature. Depuis sa naissance en 1971, l'homme a réussi à détruire un tiers de la faune et de la flore existantes. En tant qu'artiste, il considère qu'il est de son devoir d'utiliser l'art pour appeler à un meilleur équilibre entre la culture et la nature en montrant la belle puissance de la nature et sa belle fragilité ; il essaie de lancer une conversation qui changera la façon dont nous pensons à la nature ; il inspire les sociétés à redonner à la nature une place dans nos vies. Son jardin est devenu son laboratoire d'inspiration, où lui et son équipe étudient l'évolution quotidienne de la nature et tentent de capturer sa diversité enchanteresse, pour la ramener dans nos vies et nos villes.
À propos de Go Forest
Fondée par Sarah Parent & Antoine Geerinckx en 2020, Go Forest est une jeune entreprise qui a pour mission de planter des arbres et de sauver la planète, en travaillant avec des partenaires structurels qui œuvrent à la reforestation depuis une quinzaine d'années. Go Forest organise des projets de reforestation, d'agroforesterie et de plantation de mangroves dans une quinzaine de pays. Ils ne se contentent donc pas de fournir à notre planète de nouveaux arbres, mais veillent également à ce que les bons arbres poussent et soient maintenus dans les bonnes régions. De cette façon, les arbres soutiennent les moyens de subsistance des communautés locales et créent des emplois supplémentaires. Go Forest fait partie du groupe South Pole depuis février 2022.
À propos de South Pole
Depuis 2006, South Pole élabore et met en œuvre des projets et des stratégies globales de réduction des émissions qui transforment l'action climatique en opportunités commerciales à long terme pour les entreprises, les gouvernements et les organisations du monde entier. Ils contribuent à la mise en place de voies de décarbonisation profonde dans tous les secteurs, sur la base d'une compréhension approfondie des risques et opportunités climatiques dans des secteurs spécifiques, et des normes de réduction des émissions les plus élevées. Elle compte plus de 700 projets climatiques dans son portefeuille, opère sur six continents et emploie plus de 1 000 personnes.